Un couple comme les autres découvrit, il y a dix-sept ans, que la femme prénommée Kim attendait des jumeaux. Déjà parents d’un enfant prénommé Charlie né le cinq janvier treize avant la naissance des nouveaux arrivants, ils ne s’attendaient pas du tout à accueillir un nouveau membre dans cette famille. Le pire avec cette naissance c’est que, voila dix ans, Zayn, le père de famille, frappait et violait sa femme. Non seulement les deux petits étaient nés accidentellement, mais ils étaient aussi le résultat d’un viol. Cependant, la femme se promit qu’elle prendrait soin d’eux, qu’elle les aimerait comme si leur création avait été banale et qu’elle ferait de son mieux pour les aider à fuir de cet enfer dans lequel ils allaient vivre.
Cependant, elle faillit ne pas pouvoir tenir sa promesse. Elle perdit les eaux le 27 février 2097 en début d’après-midi. Kim se dirigea très vite vers l’hôpital où elle mit 10h à accoucher d’un adorable petit bébé blond qui naquit à 23h. Alors que la jeune mère pensait que son deuxième bébé ne saurait tarder, les médecins lui informèrent, paniqués, que le deuxième enfant n’était pas prêt à venir. Elle leur demanda ce qu’il y avait de mal à cela, et les médecins lui apprirent que le placenta risquait d’être infecté, que le bébé pouvait en mourir, et peut-être qu’elle aussi.
Six heures plus tard, le 28 février, le deuxième se décida enfin à sortir. L’accouchement ne fut pas aussi simple que pour Nathanael, le premier né. La femme aux cheveux blonds fit un arrêt cardiaque jeu de temps après avoir donné vie à son second enfant. Les médecins mirent tout en œuvre pour la réanimer et, au grand soulagement de Charlie, y parvinrent après une minute.
Après un accouchement tourmenté et quelques semaines d’observation, le couple retourna à leur domicile avec deux enfants complètement identiques dans les bras. Le second né fut prénommé Matthew. Zayn n’était pas heureux de ces naissances, ces gosses avaient failli tuer sa femme qu’il affirmait aimer alors qu’en fait, il ne faisait que la battre.
La vie de Kim se calma, son mari ne la violait plus ni ne la battait, elle perdit l’habitude de vivre dans un enfer pendant que les deux enfants grandissaient joyeusement en développant un amour pour leur ainé et un amour encore plus fort entre jumeaux. Nathanael détestait son père depuis sa naissance, il l’avait toujours trouvé froid, violent, agressif, malpoli, mais il l’ignorait, peu lui importait, leur mère était gentille.
Ils entrèrent en maternelle à leurs trois ans, joyeux et blagueurs, ils rendaient leur mère heureuse. Mat se mit soudain à parler de musique sans cesses après avoir vu un artiste des rues jouer de la guitare en rentrant de l’école. Une semaine plus tard, son jumeau se mit à partager cet amour. Dès qu’il croisait un musicien, il allait lui parler et lui poser plein de question. Nate regardait n’importe quel musicien jour de n’importe quel instrument avec les yeux pétillants de bonheur, il était persuadé qu’il manierait ces objets qui semblaient chanter pour lui avec autant de dextérité que ces hommes et femmes musiciens.
Il s’approchait de ses quatre ans quand il réclama sa première guitare pour noël et qu’il la reçu en même temps que son frère. Kim avait réussi à trouver, par miracle, une guitare pour enfant gaucher pour son petit blond le plus âgé tandis que Mat devait se contenter d’une guitare de droitier. (Il faut savoir que même si cette guitare est bien trop petite pour lui, Nate la garde encore dans sa chambre comme élément décoratif.) Quand il la sortit de son paquet, l’enfant qu’était Nathanael s’amusa avec les clés en riant jusqu’à casser une corde. Les larmes commencèrent à dégouliner sur ses joues pendant que sa mère riait, il dit :
« Maman ! Je l’ai cassée ! Je lui ai fait mal ! »« Mais non Nate » rassura Kim,
« C’est juste un instrument, il a pas mal, tiens, je vais te montrer comment mettre une corde mon chéri ! »Le geste qu’elle lui apprit se grava dans l’esprit du petit garçon qui restait (et reste encore maintenant) persuadé que sa guitare a une âme et qu’elle souffre lorsqu’une de ses cordes se casse.
Passionné par la musique, l’enfant apprit très vite le solfège et les accords au point d’écrire sa première partition. Le son en ressortant n’était pas fameux, mais elle reste encore aujourd’hui gravée dans la mémoire et littéralement dans la peau du musicien comme le signe de ses débuts de musicien.
Malgré cette joie apparente un jour, quand les jumeaux avaient cinq ans, l’homme empoigna la femme pendant un après-midi et commença à nouveau à la battre. Cela fut si violent que la femme se referma sur elle-même, sa tristesse fut si forte qu’elle décida d’en finir. L’habitude de se faire battre par cet homme qui lui servait de mari avait disparu au fil des années, elle ne voulait pas recommencer. Le premier fil sur lequel elle tomba fut une corde de piano qu’elle noua au-dessus de la table à manger avant de s’y pendre. Quand elle sauta, elle pensa à ses enfants. Charlie avait pris son indépendance dès ses dix-huit ans, mais les deux jumeaux, qu’allaient-ils devenir ? Alors que la corde transperça la chair de son cou, laissant un liquide rouge tiède couler sur tout son corps jusqu’à tomber sur la table, Matthew entra. Elle tourna le regarde vers lui, tenta de parler, mais elle laissa échapper son dernier souffle de vie.
Nathanael et Matthew rentraient de l’école, la Primary school dans laquelle ils avaient été admis en début d’année et dans laquelle ils vivaient leur enfance en riant avec des amis et en faisant des blagues diverses tout en étant admirés de partout parce qu’ils jouaient de la musique. D’ailleurs, Nate avait appris à jouer de l’accordéon peu de temps avant cet évènement qui bouleversa son caractère pendant dix longues années. Ils rentraient de l’école, son frère et lui, et commencèrent à courir pour savoir qui serait le premier à atteindre la maison. Nathanael, alourdi par son accordéon qu’il avait amené en cours, ne parvint pas à garder l’allure et entra quelques minutes après son frère. Il lui dit qu’il avait triché en riant, mais lorsqu’il leva les yeux, il vit son meilleur ami à terre au milieu de la porte de leur salle à manger. Curieux, il passa sa tête dans la porte et vit la pire chose qu’il n’avait jamais vue : sa mère était accrochée au plafond, une corde de piano ayant tranché la moitié de son cou, ses yeux sans vie fixaient Matthew. Horrifié, le garçon recula et alla se plaquer contre le mur le plus proche de lui. Ses muscles lâchèrent, il tomba sur le côté, glissant lentement sur le mur avant de toucher le sol. Il regarda le vide, son visage était pâle, il ne remarqua même pas le fait que son frère l’avait pris dans ses bras.
Combien temps passa ? Il n’en avait aucune idée. Il reprit le cours des évènements quand il était séquestré dans sa chambre avec son frère en pleures. Il avait, pendant il ne sait combien de temps, été hors de son esprit, comme évanoui, mais tout en était resté éveillé. Son âme avait momentanément quitté son corps. Il se souvint enfin de ce qu’il s’était passé, du corps de sa mère et du sang, si bien qu’il vomit sur le sol de sa chambre avant de commencer à pleurer.
Leur mère fut incinérée, lui, ne se souvient presque pas de la cérémonie, il se souvient uniquement de la vision du cercueil grignoté par le feu à travers une toute petite fenêtre.
Mais la vie continuait…Presque. Leur père, énervé, battait les jumeaux férocement. Nate avait perdu son ouverture d’esprit. Il était devenu timide, fermé, il retenait ses sentiments et n’aimait plus passer du temps avec les autres, il se réfugiait dans les bras de Mat et dans la musique. Un an après, les jumeaux décidèrent de partir.
Ils se retrouvèrent devant la porte de l’appartement de leur frère, chargés de leurs instruments de musique mais pas de vêtements. Matthew toqua et une jolie Neko aux cheveux bruns et aux oreilles de la même couleur, donc la droite tâchée de blanc. Ils ne l’avait jamais vue, il faut dire que leur frère avait certainement voulu cachet qu’il avait une esclave Neko !
Mat regarda la femme d’un air dragueur et dit :
« Oh, Salut ! » Avec un air charmeur.
Nate la regarda dans ses yeux jaunes, elle rit et dit en se dirigeant vers l’arrière de l’appartement :
« Charlie ! Je crois que t’as des visiteurs ! »Un jeune homme à lunettes et aux cheveux blonds mi-longs sortit sa tête d’une porte et dit :
« Qui ça ? » Il aperçu ses frangins et s’exclama :
« HEIN ? Qu’est-ce que vous foutez là vous deux ?! »Il sortit de la salle, vêtu d’une blouse de médecin, les invita à rentrer et demanda des explications que Matthew donna. La Neko semblait être autre chose qu’une esclave, elle était bien trop proche de Charlie pour en être une. Nate devina qu’il s’agissait de sa petite amie.
Sans réfléchir, Charlie insista pour accueillir ses frères chez lui. Il assura qu’il ferait en sorte que leur école croit qu’ils vivaient encore chez leur père. Il retourna lui-même chercher les vêtements de ses frères pour éviter qu’ils ne se fassent enfermer par cet homme qu’il jugeait comme fou à juste titre.
Nate fut heureux pour la première fois depuis un an alors qu’il devint bon ami avec la Neko prénommée Elise.
Tant de temps passa, des années. Les jumeaux découvrirent que leur grand frère travaillait depuis ses dix-huit ans comme médecin illégal pour Nekos libres ou en fuite. Il les opérait chirurgicalement et faisait diverses choses pour eux, ce qui avait pour effet de lui rapporter pas mal d’argent grâce à l’association dans laquelle il avait pris part dès qu’il avait prit son indépendance. Il subvenait donc très bien aux besoins de ses frères qui grandissaient dans un univers très saint. Nate apprit divers instruments : le clavier et le piano, puis l’ocarina, la guitare électrique, l’harmonica, l’ukulélé et enfin, quand il avait quatorze ans, la trompette.
A leurs douze ans, lorsqu’ils sortirent de l’école, les jumeaux virent leur père les attendre à la sortie. Ils se mirent à courir jusqu’à atteindre leur lieu d’habitation et prévenir leur frère qui alla remonter les bretelles de l’alcoolique malsain qui ne vint plus essaye de parler à ses enfants.
Lorsqu’il entra dans l’équivalent du collège, il entra dans le club de théâtre par curiosité et en tomba fan.
Il avait quatorze ans, et avait une petite amie. Son petit frère, quant à lui, assumait sa bisexualité de manière complète. Nathanael, alors qu’il se baladait main dans la main avec sa copine un jour d’hiver croisa son frangin, main dans la main avec un garçon, ils portaient la même écharpe et semblaient heureux. Le cœur de Nate se mit à battre tandis que la fille faisait des commentaires joyeux sur comment Mat semblait heureux et mignon. Le plus âgé des jumeaux réfléchit un peu, il observa sa petite amie prénommée Gaëlle, puis regarda les garçons qui passaient à côté de lui. Il eut un flash, un savoir qu’il avait gardé en lui pendant si longtemps refit surface. Il coupa la parole de la petite brune qui discutait d’un sujet qui lui était inconnu parce que…Bah parce qu’il ne l’avait pas écoutée. Il prit les deux mains de l’adolescente et dit :
« Gaëlle…Je crois que je suis homosexuel… »« QUOI ? » dit-elle, énervée.
« Je suis homosexuel. »« Attend je comprends pas là ! »Nate perdit patience :
« JE SUIS GAY, OK ? »« J’ai fais quoi de mal ? »« Rien nom de dieu ! Je suis juste attiré par les garçons et pas par les filles ! C’est pas anormal ! »« SI CA L’EST ! »« NON ! CA L’EST PAS ! REGARDE MON FERE ! »« Lui il est aussi attiré par les filles ! Ca reste anormal ! C’est comme les gens attirés par les nekos ! »Les nerfs à bloc, Nate gifla Gaëlle qui le regarda, les yeux pleins d’effroi. Il baissa le bras et mis les mains dans ses poches avant de partir sans rien dire, réfléchissant au fait qu'une de ses meilleures amies était une Neko prénommée Elise.
A partir de ce moment, il eut un ou deux petits amis, mais absolument rien de sérieux, son homosexualité, ses petits ais, toute cette vie qu'il menait n'avait pas beaucoup d'importance à côté de sa vie musicale qui était bien plus privée, même si il ressentait l'envie de draguer tous les garçons mignons qu'il croisait. Dès qu'il fut sûr de son orientation sexuelle, il en informa son frère. Il lui raconta aussi qu'il avait giflé son ex petite amie, mais ça ne fut pas la pire crise de nerfs de sa vie.
Il arrivait en effet à Nate de vraiment perdre ses gonds, mais à vrai dire, ça n’est arrivé qu’une fois. Il avait presque quinze ans, c’est-à-dire quand il était au début de sa dernière année en Secondary school. C’était la seule année de sa vie où il n’était pas avec son frère, mais, à vrai dire, il changea très rapidement de classe, le deuxième jour de cours même. Je vais vous conter ici ce qu’il s’est passé durant cette journée.
Alors qu’il était en train de rêvasser en cours de mathématiques en observant le paysage statique de la cour, dans laquelle passaient deux ou trois personnes de temps en temps, par la fenêtre, il entendit un garçon chuchoter avec une fille, les deux se trouvaient à la table derrière lui. Le premier murmura :
« Il parait qu’il est gay ! »« Ah bon ? »« Ouais, et qu’il drague tout ce qui bouge ! »Il faut savoir qu’à cette époque, ça n’était pas du tout le cas car Nate avait très peur des qu’en-dira-t-on. Il n’avait pas encore complètement ouvert son homosexualité au monde et la montrait très peu, sans pour autant la cacher complètement, et ne draguait pas encore tout ce qui bouge. Les remarques et critiques circulant à son sujet le touchait vraiment violemment. Il serra le poing, priant pour qu’ils arrêtent, prière qui ne fut pas prise en compte.
« Il a aucun amis en plus ! »« C’est vrai ! Je l’ai juste vu avec son frère, même l’an dernier ! Et j’ai aussi entendu qu’il aimait bien les Neko ! »« En plus, il parait que ça serait quelqu’un de super désagréable ! C’est pour ça qu’il est assis tout seul ! Personne veut de lui pour ami ! J’te dis, ce garçon est voué à rester seul toute sa vie ! Son seul atout c’est qu’il joue de la musique mais franchement apparemment c’est nul ce qu’il fait ! »Le blond se retenait de pleurer, est-ce que sa musique était nulle, est-ce que c’était vraiment utile de continuer vers cette voie ? Il pensait que les railleries et rumeurs s’étaient tues, mais le garçon qui avait tout commencé continua de remuer le couteau dans la plaie :
« Apparemment sa mère est morte quand il avait cinq ans ! »La fille, horrifiée, murmura :
« Comment elle est morte ? »Le garçon lui dit, sûr de lui :
« J’ai entendu…Qu’il l’aurait tuée ! »Les oreilles de Nate sifflaient, il se leva d’un geste brusque. Le professeur le regarda curieusement, lui demandant ce qui n’allait pas, mais le garçon n’écoutait plus rien, il était vide, son corps était empli de colère, ses yeux semblaient noirs et menaçants. Il empoigna la chaise vide à côté de lui et l’envoya par la fenêtre. C’est deux étages plus bas que le morceau de bois et de métal s’écrasa au sol, à quelques mètres seulement d’un couple d’adolescents qui marchait dans la cour. La fenêtre était brisée, un courant d’air froid balaya la salle. Le professeur paniqua, elle s’approcha du garçon alors que tous les élèves s’étaient éloignés pour se plaquer à l’opposée du lieu du crime. L’adolescent souleva une table, la jeune femme s’éloigna, elle ouvrit la porte, priant aux élèves de sortir, ce qui ne sut tarder. Elle partit en courant chercher de l’aide pendant que Nathanael brisait tables et chaises contre le mur, les lançaient contre le tableau, les fenêtres, criant comme un fou. Il frappa la porte d’une table, elle se cassa en deux, le garçon qui avait raconté des horreurs sur lui était juste devant lui, il le prit avec lui et le plaqua contre un mur de la salle, le tenant par le col de sa chemise, après l’y avoir tiré. Il lui hurla :
« CONNARD ! TU VAUX MÊME PAS LA MOITIE DE LA QUALITE DE MA MUSIQUE ! TU RACONTES OU LES SALOPERIES QUE TU RACONTES ? D’UN CLODO QUI SQUATTE DANS UN CARTON EN FACE DE TA SALOPERIE DE BARAQUE ? » Il ramassa un pied de chaise qui avait rompu après un choc violent contre le tableau et frappa l’épaule du jeune homme avec. Son geste était plein de violence alimentée par sa rage. Il continua, sans même attendre que son ennemi n’arrête de crier de douleur.
« SALE ENFOIRÉ ! TU CROIS QUE TOUT CA C’EST VRAI ? QUE J’AI TUE MA MERE ? MAIS T’ES COMPLÉTEMENT TARRE J’ESPERE ! MA MERE EST PAS MORTE PAR MA FAUTE MAIS PAR CELLE DE MON CONNARD DE PERE ! »Il le frappa une nouvelle fois, mais sur les jambes. Un professeur s’approcha de lui, tentant de le calmer avec des paroles qu’il n’entendait même pas. Un geste de son arme dans le vide suffit à dissuader l’homme qui se dirigea à nouveau vers les autres pendant que le blond continua :
« JE SUIS GAY, OUAIS, ET ALORS ? T’AS UN PROBLEME AVEC CA ? J’EN AI PAS HONTE MERDE ! JE VOIS MEME PAS EN QUOI CA TE CONCERNE ! OH MAIS T’AS PTET PEUR QUE J’ESSAYE D’ABUSER DE TON CONNARD DE CORPS ! T’ES MEME PAS BEAU, T’ES UN GROS THON DE MERDE ! POURQUOI JE VOUDRAIS FAIRE QUOI-QUE-CE-SOIT A UN MEC COMME CA ? T’AS LES CHEVEUX GRAS ET TU PUES ! »Il lâcha son arme et mit un poing dans la joue du lycéen qui pleurait. Il commença à saigner du nez. Sur le même ton il continua :
« TU VAUX MEME PAS LA PEINE QUE JE GACHE MON TEMPS AVEC UN CON COMME TOI ! »Il continua de le frapper violemment au visage, si bien que le garçon se trouva ensanglanté. Soudain, le musicien se trouva plaqué contre le mur et forcé de lâcher sa victime. Son bras gauche, bloqué, ne pouvait pas attaquer la personne qui l’avait arrêté, mais de toute façon, il n’aurait pas pu, car ses yeux se retrouvèrent plongés dans cette couleur envoutante qu’il pouvait observer chaque fois qu’il se regardait dans un miroir. C’était d’ailleurs son reflet qui l’avait arrêté. Sa colère se dissipa doucement tandis qu’il fixait ses propres yeux qui semblaient se trouver dans une colère noire. Soudain, il fondit en larmes et tomba dans les bras de son frère jumeau en pleurant.
Très vite, il fut amené devant le bureau de la directrice qui appela son frère pour lui demander le numéro de téléphone de leur père. Evidement, ce dernier donna celui de leur frère.
Charlie arriva en trombes, il n’avait même pas retiré sa blouse de médecin, il s’approcha de Nathanael et lui demanda :
« Eh, ça va ? Rien de cassé ? »La voix de la directrice résonna :
« Vous ne devriez pas vous inquiéter pour votre fils mais bien plus pour sa victime ! Veuillez entrer s’il vous plait, avec Nathanael. Et vous, Matthew, attendez hors de mon bureau. »Une longue discussion commença entre la directrice et celui qu’elle croyait être le père des jumeaux. Elle commença par expliquer ce qu’il s’était passé et demanda à l’adolescent pourquoi il avait fait cela, il murmura après quelques secondes de réflexion :
« Il a dit que j’avais tué maman… »Il avait murmuré cela si bas que seul Charlie l’entendit et que la directrice dit :
« Comment ? »« Je ne sais pas, » mentit Nate,
« Je ne me contrôlais plus, il a dit une remarque me critiquant, et ça m’a énervé. Je suis vraiment désolé, j’apprendrais à me contrôler madame. »Elle continua de faire la morale avant de dire qu’elle allait tenter de faire en sorte que la mère du garçon attaqué ne porte pas plainte, et afin d’éviter tous problèmes, elle transfèrerait Nate dans la classe de son jumeau qui semblait être le seul capable de le calmer en cas de crise.
Après l’entrevue, Charlie et le jumeau sortirent. Son ainé ne semblait pas du tout énervé, presque triste. Mat sauta sur son jumeau, lui posant diverses questions, laissant à peine son sosie y répondre. Le médecin s’approcha de Matthew et lui dit de parler avec Nate lorsqu’ils seront rentrés.
Le voyage du retour se passa dans le calme, leur lycée n’étant vraiment pas loin, ils marchèrent. Une fois arrivés, le plus âgé des jumeaux rentra dans sa chambre et s’assit sur le lit, sans dire un mot. Peu de temps après, Matthew entra, deux tasses de thé bien chaudes en main, il en tendit une à son frangin qui murmura un remerciement. Il semblait songeur, faible, il était vidé de ses forces, il se posait beaucoup de questions, notamment pourquoi il était tellement en colère. Son jumeau le regarda, toute trace de colère avait disparu, laissant place à de l’amour et de l’inquiétude. Il demanda à Nate ce qu’il s’était passé, ce dernier lui raconta tout en détails, jusqu’au moment où il était sortit du bureau de la directrice. Son meilleur ami le prit dans ses bras, ce simple geste retira la moitié de la tristesse présente dans le cœur du jeune homme, les mots étaient inutiles, ce simple geste emplit d’amour suffisait. Il n’était pas fautif, il n’avait rien fait, il avait toujours été le même, tout ça, c’était de la faute de leur père. Après avoir lâché son frangin, il le remercia en souriant faiblement. Il dit :
« Mais je comprend pas, pourquoi je m’énerve si violemment ? Je comprends rien à ce qui se passe dans ma tête… »C’est calmement que Mat répondit :
« Tu retiens trop tes émotions, pensées et les enferme dans un coin de ta tête. Ça finit toujours par exploser. »Nate regarda sa tasse de thé, pensif, il releva ses yeux bleus et demanda :
« Tu veux dire que je devrais être plus expressif ? Plus montrer ce que je ressens, ce que je pense, ce que je suis ? Mais si les gens me critiques déjà maintenant après ça va devenir insoutenable… » « Et alors ? Qui se soucie des autres ? Après ce qu'ils ont vu aujourd'hui ils viendront plus te faire chier ces sales cons. Tu peux essayer de te faire un petit groupe d'amis, tu sais un peu comme moi dans mon équipe de Handball. Ca te donnera plus confiance en toi, commences par ça. Il y a pas des gens sympa dans ta troupe de théâtre ? »Nate lança un sourire malicieux à son cadet, il dit :
« Y’a quelques garçons intéressants dans ce groupe ouais…Disons qu’il y’en a que j’aimerais bien retrouver dans mon lit ! »« Ouais, ben ton lit c'est encore le mien, alors évite de les ramener ici par pitié ! »Il se mit à rire, il avait pris la décision d’être lui-même, de ne plus réfléchir à comment se comporter, uniquement de vivre tel qu’il l’entendait, peu importe les jugements des autres.
C’est ainsi qu’il devint ce qu’il est maintenant. Ce comportement est plutôt récent vous me direz, c’est pourtant ce qu’il était vraiment en lui. Peu de temps passa avant qu’il ne se fasse des amis dans sa troupe de théâtre et dans le club de musique. Il s’ouvrit à ces personnes à qui il n’avait jamais osé parler. Très vite, le jeune homme découvrit que ses talents musicaux n’étaient pas factices, au contraire, maintenant qu’il jouait beaucoup plus devant les membres du groupe, il recevait un nombre incroyable de compliments face à son travail musical mais aussi sur sa voix lorsqu’il chantait.
Très vite, il adopta un comportement plus farceur, plus actif, il courrait dans tous les sens, draguant toutes les personnes qui étaient susceptibles de l’intéresser. Il avouait d’ailleurs son homosexualité à tous, et se rendit compte que la plupart des personnes s’en contre-fichaient. Il devient, pour la première fois, vraiment heureux sans être avec son frère. Il se perça les oreilles à plusieurs reprises et se fit un tatouage symbolique de son amour pour la musique derrière son oreille droite. Il passa un nombre incroyable de bons moments, passant de relations d’une nuit à relations de quelques jours. Bien qu’il devint connu comme le garçon qui aurait bousillé toute une salle de classe sous l’énervement (ce qui empêcha la plupart des personnes ne l’appréciant pas de le chercher de quelconque manière), il se fit aussi connaître comme un grand dragueur, et un super musicien.
Alors qu’ils devaient choisir leur orientation pour leur lycée, quelqu’un toqua à la porte. Charlie ouvrit, c’était le père des frères. Il semblait ravagé par l’alcool, sa barbe de deux jours était sale, tout comme ses vêtements. Ses cheveux blonds courts étaient plein de poussière. Les garçons ne savaient pas qu’il était présent et étaient dans leur chambre. Charlie demanda avec haine :
« Qu’est-ce que tu fous là ? »L’homme répondit :
« J’viens t’informer que j’veux que tes abrutis de frères aillent dans une école pour garçons ! »Le médecin fut étonné, il demanda :
« Pour quelle raison ? »« J’veux pas qu’ils aient de copine, j’veux jamais qu’ils soient heureux, je veux leur pourrir la vie ! »Se retenant de rire, Charlie répondit :
« Et si je refuse ? »« Si tu l’fais pas, j’préviens les flics que les gosses squattent chez un mec qui est pas leur tuteur légal ! »« Je pense que si tu vas leur parler, ton haleine alcoolisée leur fera penser que ça vaut mieux pour eux, surtout comme tu les battais ! Tu les veux chez toi juste pour avoir de l’aide financière ! Dégage ta face puante de mon appart maintenant ! »La porte claqua, Charlie entra dans la chambre, il souriait moqueusement, prêt à éclater dans un fou-rire. Nate tourna la tête vers lui et demanda :
« C’était qui ? »« Notre imbécile de père ! »« Imbécile ? »[color=#8DB600]« Il veut que vous alliez dans une école masculine ! »
Il commençait à ricaner quand Nathanael demanda :
[b]« Pourquoi ? »« Il veut pas que vous ayez de copine ! »Après un moment de silence, les jumeaux joignirent leur rire à celui de leur ainé.
Après de nombreuses recherches, Charlie tomba par hasard sur une école illégale, égalitaire entre nekos et humains, qui, de plus, était uniquement pour les hommes. Cependant, elle se trouvait au japon, il laissa donc le choix aux concernés. Nate, le premier, décida de vivre cette aventure, surtout si elle lui permettrait de draguer des nekos sans les représailles de leurs maîtres ! Chose qu’il n’avait jamais eu l’occasion de faire.
C’est ainsi qu’ils se retrouvèrent dans la Neko Academia, entourés de plein de beaux garçons, à queue animale ou non.
my character...
La description du caractère de ce personnage que j'ai crée peur résider en une phrase: son cerveau fonctionne trop rapidement. C’est très simple n’est-ce pas ? En cette unique phrase nous avons un éventail de caractéristiques mentales de ce garçon déjanté à vous décrire !
La témérité est incontournable. C’est typiquement le genre de garçon capable de faire tout et n’importe quoi de manière totalement imprudente. Sa vie, ses actes, se résument aux pensées passagères. Il agit uniquement selon elles, sans réfléchir aux conséquences. Mais était la plupart du temps un garçon très amical et gentil, ces pensées ne sont jamais délirantes au point d’en être dangereuses.
Sa façon de parler lui est bien particulière. Il parle beaucoup, beaucoup pour ne rien dire surtout. Il fait des blagues débiles, avance des déductions volontairement insensées basées sur des éléments présents autour de lui qui n’ont aucun rapport avec ce qu’il tente de prouver, il raconte des anecdotes débiles, ce garçon est un moulin à paroles increvable !
Il court partout, il rigole sans se soucier du regard des gens, il saute partout, danse au milieu d’un lieu publique, fait des grands gestes et des voix amusantes en parlant, c’est un garçon qui adore s’amuser et faire des farces avec son frère jumeau qui compte pour lui plus que tout au monde. Oh comme ils s’amusent ! Ils font les quatre-cent coups. Ce duo de choc est déjà passé par énormément de farces classiques ou non. En tous cas, Nate est un énorme farceur, même sans être avec son frère ! Un jour, il s’est caché toute la matinée dans leur armoire à vêtements et quand son frère, la tête dans le cul, s’est réveillé et a ouvert la porte, le jumeau a hurlé
« BIENVENUE A NARNIA ! », ce qui a eu pour effet de parfaitement réveiller Matthew (Prudence, cette blague risque de se reproduire).
Son niveau de super activité ne se matérialise pas par du sport, mais par ses différentes activités et sa façon de se comporter et de se parler. A vrai dire, il n’a jamais été fan de sport, cependant, quand il a apprit à faire du vélo, il a trouvé ça ennuyeux et a préféré se concentrer sur le monocycle. Résultat : il fait du monocycle plutôt que du vélo, il a monté une bicyclette une fois alors qu’il a son propre monocycle et en fait régulièrement. Il a commencé tout petit d’ailleurs, il se souvient encore quand son frère marchait sur les mains en maternelle et lui faisait du monocycle à ses côtés pour attirer l’attention.
Son rythme de sommeil est…insuffisant pour la plupart des êtres humains, mais amplement suffisant pour lui. Il faut dire que sa super activité l’obligent à rester éveillé tard et à se lever tôt ! Parfois il se contente de trois heures de sommeil seulement ! Une fois qu’il a ouvert les yeux une fois, il ne se couche plus et à tout de suite envie de faire plein de choses.
Ce garçon est donc un sacré numéro. Il est très direct et dit tout ce qu’il pense à n’importe qui, qu’il s’agisse de son frère ou d’un professeur ! Il a déjà dit quelque chose de très directe à un professeur et s’est fait coller. Il faut dire qu’il n’a jamais été studieux, les études, ça lui passe au-dessus. Il passe généralement ses heures de cours à jouer de la musique sur sa table ou avec ses doigts, ou encore à lire ou à crocheter. Pourtant, il a toujours réussir à s’en sortir, même si c’était de justesse.
C’est un grand enfant. Les objets qu’il chérit, comme ses instruments, ont, pour lui, une âme à part entière. Il lui arrive de leur parler avec douceur, de crier quand il les fait tomber, de s’excuser quand il leur casse une corde. Oui, ses instruments sont ses trésors, il garde d’ailleurs tous ceux qu’il a, dont sa première guitare qui est bien trop petite maintenant.
Il est très possessif. Il a du mal à prêter ses objets précieux. Ses chapeaux, t’oublie ! Il les adore ces machins ! Jamais il laisse qui-que-ce-soit en porter ne serais-ce qu’un. Le joue où Mat lui en a volé un, il l’a poursuivi avec une bouteille de verre pétée en deux jusqu’à ce qu’il lui rende. Il a un peu moins de mal à prêter ses instruments, mais si il y voit une simple rayure, il étrangle la personne fautive jusqu’à la mort.
Mais il n’est pas égoïste pour autant ! Non ! Il adore partager des choses…Mais pas ses chapeaux ni ses instruments ! C’est, au contraire, un garçon loyal et très amical, souriant et agréable malgré le fait qu’il soit direct. Il ne s’agit pas de la personne du groupe d’amie à qui on demande des conseils, mais plutôt celle vers qui on se dirige quand on ne se sent pas bien et qu’on a besoin de rire.
Même si son cerveau fonctionne vite, il lui arrive d’avoir la tête dans les vagues, de réfléchir, de ne penser à rien et de regarder le ciel en s’imaginant des choses comme une futur chanson qu’il pourrait écrire ou un futur truc qu’il pourrait faire au crochet ou en couture, c’est pourquoi on dit qu’il est rêveur.
Oh, il est très narcissique, il se vante beaucoup, mais c’est principalement pour se marrer. Il aime cependant faire ses preuves et gagner des défis.
Son sourire charmeur, ses phrases d’accroche débiles, je suis désolée mesdames, mais ce jeune homme se réserve uniquement aux personnes du même sexe. Il adore draguer. Dès qu’il voit quelqu’un qui l’intéresse, il se jette à l’eau sans réfléchir et commence à charmer le jeune homme. Cependant, il n’ira pas jusqu’à forcer l’homme dans son lit, mais si la personne répond à ses insistantes, il ferra de son mieux pour pouvoir passer la nuit en sa compagnie. Il n’est pas un garçon désagréable, il n’ira pas jusqu’à prétendre qu’il veut passer sa vie avec sa cible uniquement pour la retrouver morte dans un plat bien chaud, non, il lui avouera directement qu’il veut passer une seule nuit de folie avec elle et, éventuellement, la revoir le lendemain dans une relation amicale.
Son gros problème est le fait qu’il ne contrôle pas sa colère. Si vous lui lancez une insulte, généralement, il s’en fiche et vous rit au nez, mais si vos propos le touchent à un endroit sensible, comme la mort de sa mère, ses frères, son connard de père, les Nekos, ou si votre comportement l’afflige complètement, là, il s’énervera. Et vous ferriez mieux de fuir. La première fois qu’il a pété un câble, il a défoncé une salle de classe sous l’effet de la colère. Seul son frère peut le calmer dans ces moments. D’ailleurs, le fait que son cerveau fonctionne trop rapidement, il est capable de mettre ses menaces à exécutions (il n’a jamais tué personne et ne tabasse personne non plus), de toute façon, ses menaces sont très directes, du genre
« Si tu te tais pas je te poursuivrais avec ce couteau en main jusqu’à ta mort, terrorisant tes nuits et t’empêchant de vivre tranquille. », évidement, Matt est toujours là pour l’arrêter. En tous cas, il n’ira pas jusqu’à menacer la personne à mort. Cependant, si il n’a prononcé aucune menace, il risque d’empoigner la première chose capable de tuer et de vous poursuivre, les yeux noirs de rage, et, éventuellement, un rire sadique sortant de sa gorge.
Si il s’en fout des cours, c’est vraiment parce qu’il envisage une carrière musicale. Il est, en effet, grand temps que je vous parle de ses passions qui sont les choses qui guident sa vie. La chose qu’il a découvert quand il n’était qu’un petit poussin sortit du nid est la musique. Dieu ce qu’il aime ça ! Il joue de nombreux instruments musicaux. Plus précisément, il joue de la guitare électrique, sèche et folk, de l’harmonica, du ukulélé, de la trompette, de l’ocarina, de l’accordéon, du piano et du clavier. Son préféré est indéniablement son accordéon. Il s’agit d’un accordéon-piano vert, noir et blanc. A vrai dire, il a uniquement appris à en jouer parce que son frère lui avait dit
« Si tu veux prouver que tu es plus doué que moi en musique, apprend l’accordéon en trois semaines. », alors il s’est forcé à en acheter un alors que ça ne l’intéressait pas du tout. La première fois qu’il l’a pris en main, il a été charmé et a commencé à adorer. Je note le fait qu’il a gagné son pari, Mat admet donc le fait qu’il est légèrement moins doué que son ainé. Donc son amour pour son accordéon se voit. Oui, il se voit. Lorsqu’il joue, on sent une connexion entre lui et l’instrument, normalement, vous sentirez que toutes les personnes autour de lui sont à part, qu’elles sont de trop. Il s’agit d’une connexion presque amoureuse. Bon, il est évidement comme ça avec tous els instruments, mais son accordéon et lui partagent une relation privilégiée. Enfin bon, il est très très doué et se balade toujours avec un instrument minimum, le plus souvent, son accordéon. C’est un bon chanteur, très bon chanteur. Sa voix est douce et ile st capable de la faire varier sous différentes tonalités. Il écrit des partitions et des chansons lui-même, parfois, il écrit des chansons amusantes avec son frère pour troller ses amis. Il chante principalement en anglais. Il lui arrive, évidement, de chanter des reprises de chanteurs qu’il connait et qu’il aime beaucoup. La musique est vraiment sa passion, il a fait de nombreux concerts pour ses établissements scolaires et ne pourrait plus se passer d’être dans un groupe.
Son manque très marqué de timidité (il irait parler à n’importe qui) lui a été très utile lorsqu’il a commencé à faire des concerts et qu’il s’est lancé dans le théâtre. En effet, il est acteur. Il joue très bien les comédies parce qu’il fait de magnifiques expressions faciales, mais il n’aimerait pas faire de cela son métier.
Le reste de ses activités sont plus classiques. Il fait du crochet, il offre énormément d’objets à ses amis, sa famille ; mais en garde aussi pour lui. Il lit quelques romans fantastiques mais n’est pas vraiment fan de lecture. Il adore les jeux vidéos en tous genres tiens, il est vraiment bête quand il y joue et parle en anglais de manière absolument stupide aux personnages. Ow, sachant qu’il joue de la musique, il en écoute beaucoup beaucoup ! Il passe son temps avec son casque sur les oreilles lui transmettant de la musique pop, rock, ou parfois, uniquement classique et orchestrale. Il aime les musiques joyeuses qui donnent le sourire à quiconque les écoute.
Sa vie se résume à cela, à ses idioties, à sa musique, au théâtre, au fait de brûler des soupes en essayant de cuisiner, écouter de la musique irlandaise, du rock, de la pop, regarder des films, des séries débiles pour se marrer, en gros, c’est un brave kéké !
my physic...
Euuh … salut ? T'es qui ? Mais je sors d'un match de handball là j'ai pas envie de te parler … Quoi mon frère ? Oh le décrire, ben euh, regarde-moi, chui pareil que lui. Enfin je suis plus sexy je sais … Bon d'accord je te ramène à la maison mais tu fais pas de conneries avec mon jumeau ok ?
« Nate ? Je suis là ♪ Ça te dis on fais un gâteau au chocolat ? »
« Je vais réussir à te faire flamber la maison si je viens avec toi par contre, mais ouais ça me branche !»
« L'eau ça brûle pas, flemmard !»
Et il me lance ça avec un sourire en plus … Ce mec a un sourire vachement confiant, avec son air gentil qui le rend très mignon. J'ai déjà vu plusieurs filles rougir et détourner le regard, et même quelques garçons ! Enfin bref, quand il sourit on a juste envie de lui faire confiance. Attends … mon frère est … un pédophile ?! Erm... Il veut pas venir cuisiner avec moi …Bon je comprends c'est une véritable chiasse intergalactique en cuisine, comme en dessin d'ailleurs, et plus il joue de l'accordéon je peux pas le séparer de son âme sœur. Non mais lui et la musique j'ai l'impression que c'est plus puissant que mon propre amour pour les instruments. Je le fixe un instant avec de poser mon sac. Ses cheveux blonds sont en plein délire avec le vent, nos cheveux sont bordéliques c'est assez chiant quand on les a chaque matins dressés comme les pics d'un hérisson. Enfin bon, on a les même c'est pour ça que je peux vous dire ça aussi facilement. Sa coupe s'arrête comme moi un peu avant le cou et sa frange lui tombe sur la tronche. Il la range un peu le matin mais elle est toujours un petit peu en bordel. Moi j'ai trouvé la technique mais il veut pas faire pareil, bon ben tant pis. De toute façon il a ses chapeaux pour tenir sa tignasse. Ah ça il en a, tous stockés dans notre chambre, et ça m'énerve ! Raaah y'en a partout … Il pourrait au moins en mettre plusieurs en même temps … Son préféré est noir, avec une bande blanche rayée horizontalement de deux petites bandes noires. Il lui va bien je trouve, bon, les couvre-chef lui vont bien en général. Son style général est très british en fait. Il met souvent des foulards, dont un qu'il affectionne particulièrement avec l'Union Jack dessus. Des jeans larges, des t-shirts colorés avec pleins de motifs cool, c'est très classe. Des converses et de temps en temps des jeans fins aussi, tout dépend de son humeur.
Comme t'as du le remarquer, il est plus petit que moi … comment ça non t'as pas vu ? Roh mais ça se voit non ? Un centimètre de différence aller quoi ! Oh et, ses yeux, l'iris bleu-gris, égale à la mienne, et tous les deux, on a plus des yeux d'occidentaux, il faut dire qu'on est nés en Angleterre quand même ! Malgré le fait que nos yeux soient identiques, les siens reflètent tellement bien les expressions. Enfin c'est surtout qu'ils s'accordent très bien avec son visage, Nate peut exprimer n'importe quel sentiment en un froncement de sourcil, mais pas moi. Oh, une dernière différence entre son visage et le mien, même si tu regardes de super près, tu ne trouves pas la moindre petite tache, tandis que moi j'en ai quelques-unes, même si il faut vraiment regarder. Bon je vais bouger avant qu'il se demande si je vais rester ici pour la soirée.
Aaaaah chocooollaaaat ! Euh, pardon. Je sais pas si t'as remarqué mais il a des piercings, et un tatouage aussi ! Percé deux fois sur chaque oreilles, il est cool comme ça. En général il met des anneaux ou bien des piercings simple. Oh et, son tatouage … Il est vachement personnel. Positionné sous son oreille gauche jusqu'en bas de sa nuque, plutôt caché par ses cheveux, c'est la première partition qu'il a écrite lorsqu'il avait quatre ans. J'aimerai bien aussi me faire un tatouage quand j'y pense, mais bon bref t'es pas là pour moi à ce que je sache. Hum que dire de plus … Lui et moi souffrons de presbytie, et donc nous devons porter des lunettes ! Mais seulement pour certaine choses comme pour lire, dessiner ou même tricoter, enfin ça c'est le passe-temps de grand-mère de Nate. Il dit que c'est du crochet mais ya de la laine, c'est pour les mamies. Enfin bon, du coup on doit aussi les porter souvent pour jouer de la musique, les siennes sont rectangulaires avec les coins légèrement arrondis, totalement brunes. Bon j'ai fini le gâteau, je le fous au four et je vais voir ce que fais mon abruti de frère. Tiens, il a encore mis sa mitaine ? Oui, à chaque fois qu'il joue d'un instrument il enfile au moins une mitaine d'une paire qu'il a faite lui-même, sur la main gauche. Il faut dire qu'il a appris à jouer avec sa mitaine sur cette main. Tiens, je vous ai pas dit qu'il est gaucher? Bah ouais! Tous ses instruments sont des truc de gauchers! Après parfois il met les deux mitaines. Elles ont un rapport avec la nourriture j'adore, bacon et œuf, mon petit déjeuné préféré ! La base, qui entour le poignet, est rayée de rouge foncé et de beige, pour la partie bacon, et ensuite quand la laine recouvre la main, c'est partie œuf, blanche avec un cercle jaune à l'extérieur de la main. Il les porte très souvent et râle si quelqu'un d'autre les met car il les a crées légèrement trop serrées pour qu'elles prennent la forme de sa main, afin qu'elles soient plus confortables. Ah ben bien sûr, il est avec son accordéon adoré. Ses bras doivent être musclés à force de faire des aller-retour. Enfin, et là c'est sans me moquer de lui, il est un peu moins musclé que moi mais je fais du sport aussi.
« Bon j'ai mis le gâteau au four, on se fait un peu de rock en attendant ?»
« C'est parti ! »
Oh il est sexy quand il dit ça non de dieu ! Aller, laisse-moi maintenant, tu peux partir j'ai fini là, non ? Je peux pas parler en même temps que je joue, enfin si je pourrais, mais j'ai vraiment pas envie, au revoir !
Accueil 
Caractère 
