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 Gilbert Rath || Alles was du Willst, Kannst du Nicht Haben.

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Invité


Gilbert Rath || Alles was du Willst, Kannst du Nicht Haben. Empty
MessageSujet: Gilbert Rath || Alles was du Willst, Kannst du Nicht Haben.   Gilbert Rath || Alles was du Willst, Kannst du Nicht Haben. EmptyVen 3 Aoû - 20:43


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Gilbert Rath

  « La bonne musique ne se trompe pas, et va droit au fond de l'âme chercher le chagrin qui nous dévore. » – Stendhal. 



identité

Nom: Rath
Prénom: Gilbert
Surnom: Gil’, Gilu, et bien d’autres, mais je vous déconseille fortement de les utiliser.
Âge: 24 ans.
Nationalité: Autricho-Allemande

Race: Humain
Rôle: Professeur de Musique

hors jeu

Pseudo: Gil c'est trèèès bien, non ? ùou
Âge: 16 ans
Pays: Furansuu POWAAA ~
Codes: Okay ~~ Takao
Question: C'est quand qu'on mange ? Ze veux du Nutella °w°
Suggestion: Juste un truc chiant dans la fiche, c'est qu'on peut pas écrire grand chose dans ce cadre sinon ça déborde xwx

Personnage: Autriche (Roderich Edelstein) – Axis Power Hetalia


Physique


Donc il ressemble à Teddy Rinner ... Ou pas. De trèèès, trèèès, trèèès loin avec une bonne cuite, dans une rue passante la nuit, oui, effectivement, il peut y avoir un petit air de ressemblance, et encore, pas de quoi les prendre pour des frères jumeaux. Ce type est une allumette. Je vous le jure. Pas un gramme de muscle. Le sport, ça n'a jamais été son fort, et ça se voit. Il est plutôt grand ... Non, je n'ai sais pas sa taille exacte, ce sont des informations qu'il ne partage pas. Tout comme son poids d'ailleurs. Celui qui arrive à le savoir est un Dieu, honnêtement. Oui, oui, ça devient grave : le propre narrateur ne connaît pas tout de ses personnages. Rien que pour le fun, je vous laisse lui demander ... Histoire de bien me marrer quand il vous enverra paître. Bref, tout ça pour dire qu'il présente bien. De loin, on pourrait le prendre pour quelqu'un d'élégant, de raffiné. Sa carrure svelte renforce cette impression ... Eh bien, je valide. Pas de grosse surprise à ce niveau. Il est comme il présente. Quant à sa démarche, elle reste à son image une fois de plus, c'est-à-dire un véritable balai dans le cul. On voit de suite à sa tête qu'il est coincé. Passer à côté de ce détail revient à être aveugle.

Mais bon, rentrons un peu plus dans le vif du sujet. Avec cette description approximative, cela m'étonnerait fort que vous le retrouviez facilement lors d'un épisode de la Carte au Trésor. Quoique cela soit un peu stupide puisque je serais surpris qu'il participe un jour à la Carte au Trésor. Sérieux, il a autre chose à foutre. Attardons-nous sur sa coiffure si vous le voulez bien. Enfin, vous n'avez pas le choix, j'ai envie de commencer par cela. Je vous jure qu'il passe beaucoup de temps à la soigner. En fait, il soigne carrément toute son apparence. Pourtant, ses cheveux ne sont pas roses, ni verts ni je ne sais quel délire capillaire qu'un coiffeur un peu fou aurait expérimenté sur sa pauvre victime. Non, ils sont juste bruns, ou châtains foncés, les avis diverges. Son front est dégagé – mis à part le matin quand il se réveille mais c'est une autre histoire, et personne n'a envie de l'entendre -, ses cheveux sont plaqués sur la gauche et là, détail qui caramélise du lapin : une magnifique rebiquette sur la droite. Un effet stylistique recherché ... C'est classe la mèche rebelle, on va dire que ça dénote un peu avec son côté sage. Même si en réalité, ça ne fait que le renforcer.

Passons un peu au reste de son visage. Ses yeux sont mauves. Ouais, c'est bizarre, hein ? Mais bon, les mutations génétiques vivant dans ce monde, il n'y a rien de siii étrange là-dedans. Après tout, peut-être que quelqu'un dans sa famille il y a des années a fait les frais d'une expérience et puis, avec la transmission génétique et tout le tutti, c'est arrivé sur lui. Ce doit bien être le seul truc d'extravagant dans son apparence. Le reste est si banal que j'en ai presque honte de l'écrire. Il porte souvent des lunettes. Histoire de renforcer son pouvoir obscur ... Euh, sa face sévère va-t-on dire. Je ne dirais pas qu'il est aussi myope qu'une taupe ... Trop tard, je l'ai dit. Sans ses lunettes, il ne voit rien du tout. C'est simple, vous lui chourer ses verres et vous l'avez à votre merci. Un autre signe distinctif qu'il est drôle de remarquer, serait ce grain de beauté qu'il possède à gauche, en diagonal du coin de sa lèvre. Oui, c'est pas évident à situer. Je n'ai jamais eu la bonne idée de faire un repère orthogonal sur sa face pour être précis.

Que dire d'autre ? Ses habits ? Eh bien, il en porte, comme tout le monde – le premier qui me parle des naturistes, je lui donne un coup d'archet entre les deux yeux. Généralement, il met une longue veste violette ou brune suivant les circonstances. En dessous, il ne porte rien ... Non, je rigole – dommage -, il a un pantalon ainsi qu'une sorte de gilet qui lui colle au corps. La couche ultime, sa chemise blanche à jabots dont il ne se séparerait pour rien au monde. D'accord, il est un peu vieux jeu pour son âge. La mode est un éternel recommencement, non ? Peut-être que ce qu'il porte sera ultra tendance dans une dizaine d'années. On peut souvent le croiser avec une cravache. Il n'y a rien de suggestif là-dedans – surtout qu'il est bien trop coincé pour s'en rendre compte – juste de l'affectif puisqu'elle appartenait à son mentor qui lui mettait un coup sur les doigts dès qu'il se trompait de note au piano avec. D'ailleurs, il n'hésite pas à s'en servir, (n')en (dé)plaise à certains ~ ♪


Caractère


Euh, comment le décrire ... Puis-je vraiment rester impartial et sans mauvaise foi face à cela ? Non, mais ça m'empêchera pas de le faire quand même. Eh bien, puisqu'il faut débuter quelque part, attaquons par ses qualités, au moins, nous allons conclure vite. Il est ... HERM ... Gentil. On peut dire cela comme ça ... En fait, il ne s'énerve que rarement, comme lorsqu'on le dérange quand il joue d'un instrument ou qu'on ose compromettre sa réputation de garçon clean. Et même ses colères sont polies. Pas d'insultes – sauf Dummkopf - , ni de cris, il tente de rester stoïque en toute circonstance. Incisif, voilà le mot. Il préfère être tranchant en remballant la personne sèchement plutôt que de se perdre dans les jurons. Vous trouverez rarement plus calme et plus patient que lui. En revanche, il est plutôt exigeant. D'accord, il peut attendre longtemps en vous forçant à recommencer si vous êtes en échec, en revanche, il faut que vous progressiez de façon constante sinon, il se fâche. Ou plutôt il boude, comme je viens de dire qu'il ne s'énervait que dans d'extraordinaires circonstances.

En fait, son principal défaut doit résider dans son attitude coincée en permanence. Criez au miracle le jour où vous lui arrachez un sourire, c'est aussi rare qu'un politicien sincère. J'avoue que temps en temps, on a juste envie de lui mettre des baffes pour lui enlever le fichu balai qui est coincé à un certain endroit. C'en devient exaspérant de le voir ne pas amuser. Si vous voulez plomber une fête, n'hésitez pas à faire appel à ses services, il est très fort dans ce domaine. En parlant de balai ... C'est une véritable fée du logis. Ahah, le vieux cliché de la rigueur Allemande ... Il déteste voir quelque chose trainer par terre, ou une tâche sur sa table, ou un peu de poussière sur son piano – quoiqu'il l'astique tellement souvent que c'est impossible. Technicien de surface, voilà ce qu'il aurait dû faire ... Avec lui, les tâches s'évanouissent, mieux que Vanish. Tant que je suis dans son coincement – mot qui n'existe absolument pas mais qui est classe -, parlons de lui et de l'amour, histoire de bien se marrer. Il n'est tout simplement jamais sorti avec une femme et encore moins avec un homme. Juste que ça ne l'intéressait pas ... Le premier qui fait une vanne avec « pianophile », je lui balance ledit piano en pleine poire. Pas la peine de lui faire des sous-entendus pervers, soit il ne les comprendra tout simplement pas, soit il va virer au rouge en moins de temps qu'il ne faut pour le penser. Oui, il prend facilement des couleurs quand il est gêné. Trop aisément même. Ce qui le fait un peu passer pour un minable face aux élèves ...

Je pense que vous l'aurez compris autant il peut être autoritaire, autant il est plus souvent soumis face aux autres tant son caractère est faible. Vous vous demandez sûrement comment il a pu faire pour devenir prof' dans ces conditions ... Disons qu'il pratique le principe du « T'as envie d'écouter, tu la boucles, sinon la porte est ouverte. », ce qui évite bien des problèmes. Parlons un peu de sa passion ... Après tout, c'est ce qui occupe toute sa vie. Donc, il aime la musique. Pas n'importe laquelle. Des choses belles et raffinées à son exemple. Il est incollable sur Mozart, Chopin, Wagner et j'en passe tant la liste est longue. Bon, vous ne le répéter à personne mais, à sa plus grande honte, il aime aussi Rammstein, Scorpions, les Beatles et tout. Ça reste entre nous, hein ? Il sait jouer du violon, du piano, de la flûte traversière et a quelques bases en guitare. Il pourrait éventuellement apprendre un autre instrument ... Mais pour le moment, il préfère se concentrer sur ceux-là. Interdiction formelle de le déranger quand il joue. C'est son moyen de s'exprimer, il en a besoin pour ne pas péter un câble en devenant psychopathe. Il n'est pas rare de débarquer dans sa salle et de l'entendre tapoter sur son piano, concentré, le sourire aux lèvres. Dans ce cas-là, je vous conseille de vous mettre sur le côté, dans son dos, pour l'écouter, vous ne regretterez pas. Ai-je besoin de préciser qu'il joue très bien ? Par contre, inutile de lui demander de donner un récital devant du monde, il refusera. Il a peur de remonter sur les planches depuis son accident. Peut-être qu'un jour, il aura un élément déclencheur qui lui refera prendre goût au spectacle. Mais pour le moment, c'est nicht, sans hésitation.

Gilbert est donc un type très calme, élégant, soigné, qui fait attention à son apparence et à la façon dont il s'exprime. Il ne cherche pas forcément le contact. Certains l'apprécieront, d'autres le détesteront pour sa trop forte soumission. Il aime la musique, déteste gaspiller, est légèrement masochiste surtout les coups de cravache et- ... Zut, je dérive, ça j'étais pas sensé le dire. Oups.

Histoire


[Je m'excuse pour la longueur et la pourriture extrême de ce qui va suivre QQ. Ne vous effrayez pas de l'Introduction 8D]

Il était une fois, dans une prairie verdoyante, un petit poney rose qui naviguait d’arc-en-ciel en arc-en-ciel dans une ambiance partiellement homosexuelle. Ce petit poney n’avait peur de rien, il gambadait fièrement s’adonnant à sa passion : la musique. En effet, il aimait beaucoup jouer. Du soir au matin, il enchaînait les instruments avec talent et classe. Mein Gott, que c’est dur la vie d’un poney … Les autres poneys étaient bien évidemment jaloux de son talent. Devant lui, ils jouaient les fervents admirateurs alors que derrière, ils complotaient discrètement pour le faire chuter de son nuage en barbe à papa. C’est genre complètement méchant un poney. Surtout que le pauvre petit poney rose était terriblement seul. Pas de belle princesse à sauver, pas d’amour secret, rien. Il ne pouvait compter sur personne pour l’aider dans sa quête vers le Golden Instrument, la récompense la plus distinguée du Royaume Enchanté. Ce poney était malheureusement un peu différent des autres, voilà la cause de son isolement. Pourtant, il gardait la tête haute. Même seul, il réussirait sa quête. Il n’avait besoin de personne. Tant qu’il pouvait jouer, il se fichait complètement du reste. Jusqu’à ce qu’on lui prive de ce plaisir. Et il dérapa de son arc-en-ciel, s’écrasant lamentablement dans l’herbe grasse de cette fichue prairie. Il ne se maria jamais, et ne veut pas avoir d’enfants. Ouaaaiiis, Happy End, sortez les Kleenex.

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Es war einmal : Die Beste Lied.
Pas de poneys pour cette partie, promis . J’ai déjà réussi à dégouter la moitié de l’auditoire avec mon introduction et je m’en félicite. Reprenons le cours normal de ce texte avant que l’autre moitié ne décède dans d’étranges circonstances – on dit l’ennuie, c’est plus court. Le 26 Octobre il y a vingt-quatre ans, est né un étrange machin que vous pouvez appeler Gilbert. Ou Gil’ si vous avez la flemme. Nous sommes dans le merveilleux pays de Goethe … Non pas le Groenland, bande d’incultes. Je parle bien évidemment de l’Allemagne, pays de la bière, de la Wurst, des mots de quinze kilomètres gutturaux qui paraissent imprononçables et bien d’autres choses tout aussi sympathiques. Qui a-t-il à dire dessus ? C’était une naissance tout à fait normal. Pas de trucs bizarres gores, ou je ne sais quoi de spectaculaire. Bon, puisque vous voulez tout savoir – ou pas -, sa mère était Autrichienne et son père Allemand. Leur profession ? Il vous enverra paître si vous le demander à Gilbert. Il n’aime pas parler d’eux, c’est tout. Ils ne l’ont jamais accompagné dans sa passion. En fait, ils avaient presque honte que leur fils pratique autre chose que de la boxe, du karaté ou tout autre sport de brute. Une sorte de sujet tabou donc. Pourtant, il n’avait vraiment aucune raison de se plaindre de leur enfant. Il était studieux, intelligent, posé, il travaillait d’arrache-pied … Des qualités étonnantes pour un jeune. Ah oui, j’ai oublié de préciser qu’il était ainsi même petit. Il n’avait pas le besoin pressant des autres à brailler, pleurer, péter les tympans de tout le monde. Il n’était pas drôle, il trouvait même les autres puériles. Loin d’être un génie, disons juste qu’il était un peu en avance sur son âge question maturité. Il était calme. Il n’avait jamais ressenti le besoin de s’exprimer. Il passait donc pour le mouton noir du groupe puisque qu’ils se tenait à l’écart de la plupart des garçons, préférant de loin rester avec les filles, voire seul dans le meilleur des cas. Bien sûr, étant donné la mentalité des jeunes, les mecs pur et dur de la classe le considérèrent comme un redoutable ennemi, pensant qu’il draguait les filles en jouant le sensible mais classe gars. Alors qu’en réalité, il restait juste avec elles parce qu’elles le collaient. Elle le trouvait siiii « mignon » à ne pas prendre part dans les conflits, à rester stoïque dans toutes les circonstances, à être si romantique malgré lui. Gilbert voulait juste qu’on lui foute la paix. Il n’aimait pas le contact, encore moins celui de ses oiseaux de basses cours qui caquettent à longueur de journée. Quelle désagréable mélodie pour lui qui appréciait la douce musique. Pas n’importe quelle musique, de la vraie. Pas une gonzesse qui répète parapluie sur un BOOOOM en boucle. Non, des choses belles, avec des paroles – ou sans -, qui apaisent et enlèvent le chagrin quand il y en a. Raison de plus pour les garçons bien virils de sa classe de le prendre à parti en l’insultant de gay à tord et à travers, par pure jalousie dirons-nous. Voilà où mène la différence. On s’écarte un peu du droit chemin, on écoute de bonnes choses, on ne se bat pas, on réussit sa vie et tout de suite, les autres nous détestent sans raison. Les enfants sont si cruels entre eux. Souvent d’ailleurs, Gilbert revenait de l’école avec des bleus un peu partout, parce qu’il était maladroit et qu’il tombait souvent d’après lui. En réalité, il se prenait des coups mais il refusait de riposter. C’est-y pas mignon ?

Cette situation dura un peu près jusqu’à mis-collège où il rencontra le grand amour de sa vie. Pas une femme, non mais oh, ‘faut pas déconner … Je parle des instruments de musique. Ses parents avaient toujours été farouchement opposés à l’idée que leur fils joue du violon … Pour eux, il devait faire un sport de combat ou un sport collectif. Quelque chose de bien viril pour rattraper sa réputation en gros. Sa mère s’exaspérait régulièrement en hurlant « Mozart pratiquait-il du karaté ? Non et regarde où il en est. Les jeunes de maintenant connaisse bien plus les œuvres de Bruce Lee que la Symphonie je ne sais combien. La musique est inutile. Tu n’arriveras à rien avec ça. Bon sang, énerve-toi un peu quand je te critique ! » mais lui la regardait dans les yeux sans bouger. Parce qu’il s’en fichait de ce qu’elle disait. Il ne sourcillait même pas. Sauf qu’une nouvelle personne s’ajouta au problème. Non, il ne s’agissait pas dudit Mozart … Ça m’étonnerait qu’on le revoit sur Terre un jour celui-là vu son état. Il s’agit du Professeur de Musique au collège qui repéra bien vite les prédispositions du gamin dans ce domaine. Il le prit donc sous son aile en lui donnant des cours spéciaux quand Gilbert était libre. C’est à ce moment qu’il apprit le piano. Ainsi que la flûte traversière.

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Es war einmal : Der Perfekte Traum.
Gilbert révisait donc son solfège discrètement en prétextant s’être brisé la cheville en sport ou en collant une page dans son cahier sous le nez de ses parents. Malin. Sauf que lui, il voulait plus que du piano et de la flûte. Il les maitrisait déjà tous les deux ... Pourquoi ne pas tenter autre chose ? S'il avait les capacités nécessaires, pourquoi se priver. Il profita donc d'une sortie soit-disant scolaire pour prendre des cours au conservatoire. Le professeur en faisant partie, il n'avait eu aucun mal à y faire entrer Gilbert surtout quand les autres avaient décelé le potentiel en lui. Il prit donc des cours plus poussés, sauf qu'à chaque fois, il se justifiait en inventant une sortie scolaire qui l'avait poussé à rentrer aussi tard. Le stratagème fonctionna quelques temps jusqu'à ce qu'il acquiert une certaine popularité Ben oui, les autres trouvaient exceptionnel le fait qu'un jeune s'intéresse à cette musique plutôt qu'aux choses électroniques, surtout à son âge. Certains diront qu'il avait un don, mais lui voyait plus ça comme du travail et de l'acharnement. Les gens du Conservatoire voulaient donc le prendre avec eux lors de récitals par exemple. C'est à ce moment que ça merda, si vous me passez l'expression. Parce qu'il fallait obligatoirement avoir l'autorisation des parents. Il devait avoir environ seize ans lorsque la Guerre Froide débuta chez lui. Littéralement. Pas de communistes, ni de capitalistes mais on n'en était pas loin. D'un côté ses parents qui avaient eu la merveilleuse idée de le laisser se débrouiller tout seul vu qu'il n'avait pas respecté leur interdiction, de l'autre, lui, musicien à ses heures perdues qui voulait continuer dans sa passion envers et contre-tout. L'ambiance était ... Ouh la vache. Électrique ? Sérieux, on pouvait voir le courant passer du côté des deux partis belligérants. Mais bon, il s'en foutait d'être en froid avec ses parents, tant qu'il pouvait jouer. Bref, il continua son ascension dans le monde merveilleux de la musique. Il passa au violon. Il atteint une certaine notoriété. D'accord, pas aussi importante que celle des Rockstars mais dans le monde de la musique classique, il était plutôt apprécié. Du moins, en apparence. Les vieux ne supportaient pas vraiment qu'un petit merdeux dans son genre rafle tous les honneurs pendant qu'eux ne servaient que de faire-valoirs au second plan. Eux aussi voulaient profiter de la lumière. Quoi de plus normal d'éprouver de la jalousie quand vous bossez toute une vie et que vous vous faîtes détrôner si facilement par un gamin. Avouez que ça vous ferait bien chier quand même ...

Pourtant, au départ, ils essayèrent de l'apprivoiser. Ce qui fut un échec. Un peu asocial sur les bords notre Allemand, non ? Lui ne voulait pas être célèbre, ni se transformer en Lady Gaga ou je ne sais quoi. Il voulait seulement partager son amour de la musique, faire ressortir les émotions qu'il gardait en lui. Voilà peut-être le secret de sa placidité. Bien qu'il restait stoïque en toute circonstance, il avait quand même besoin de vivre, c'est-à-dire de partager sa façon de penser. C'est en jouant qu'il se laissait submerger. Aucun être humain ne peut de toute manière garder tout ce qu'il ressent en lui, à moins d'être un robot, Captain America ou un truc tout aussi impressionnant. Revenons à nos moutons avant que je m’écarte pour de bon du sujet. Intéressons-nous au 28 Juillet, lorsqu'il avait dix-neuf ans, diplôme en poche, bien évidemment.

« Prépare-toi, c'est à ton tour dans cinq minutes. »
« D'accord. »
« Ça va aller ? Tu sais que Monsieur adore Chopin, tu ne peux pas te louper là-dessus ... »
« Ne vous en faîtes pas. »

Et il était monté sur scène sans un mot en plus. Devant son piano, il débuta Nocturne Opus 9 Numéro 2 de ce cher Frédéric Chopin. Sa deuxième chanson favorite après La Chevauchée des Walkyries de Wagner. Il avait plutôt bien commencé. Très bien même. Sauf qu'en plein milieu la lumière s'était éteinte, il avait donc fait une fausse note à ce moment-là puisqu'il n'avait pas vu la partition dans son intégralité. Et inutile de dire qu'il s'en était voulu à mort à cause de cela, même si ce n'était pas de sa faute. Il se reprocha de ne pas connaître la partition par cœur, puis parti de la salle, honteux, dans la nuit noire. Et là, il s'était fait fauché par une voiture. Dans sa précipitation, il avait traversé sans faire attention aux deux phares sur la route. Certains disent que c'est un coup monté, d'autres qu'il s'agit d'un concours de circonstance. Allez savoir. Après tout, plusieurs personnes se font renversés par des voitures, s'en sortent, et on n'en fait pas tout un drame. Il en échappa avec une main broyée sur les roues du véhicule, des côtes fracturées, ainsi que de multiples contusions un peu partout. Il ne pouvait plus jouer.

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Es war einmal : Der Neuanfang.
C'est donc sur un semblant d'effet dramatique que nous nous étions quittés. Bien sûr, il retrouva l'usage de sa main droite ... Sinon, il ne serait pas professeur de Musique en ce moment. Malheureusement, il ne pouvait plus jouer devant un public. Une sorte de blocage psychologique. Peur d'avoir de nouveau honte, peur de ne plus pouvoir jouer durant des mois, peur de foirer lamentablement. Seul point positif de la chose, désormais, il peut jouer du Chopin en fermant les yeux étant donné qu'il connaît les touches par cœur. Enfin, je ne suis pas vraiment sûr que cela soit une bonne chose. Youpiii, il sait jouer Chopin. Merci, à son accident. Pour lui, il était hors-de-question de remonter sur les planches. Ni même de rester en Allemagne tant il était persuadé que tout le monde était au courant de son échec. Il pouvait voir LOSER écrit en plein milieu de son front dès qu'il se regardait dans le miroir. Il partit donc quand il trouva une espèce d'Académie qui voulait bien d'un raté comme lui. Il cherchait un Professeur de Musique, pas de problème, il était l'homme de la situation quitte à s'exiler dans un coin paumé du monde. En plus, il était multitâche ... En cas de problème, il pouvait toujours enseigner l'Allemand vu que c'était sa langue natale. Ses départs ont plutôt été difficiles. Il était jeune, particulier, dur à supporter vous diront certains. Il n'est pas rare de l'entendre jouer dans sa salle de temps à autre, gares-à-vous si le déranger pendant ces moments-là. D'accord, il y a bien les Nekos qui s'ajoutent à l'addition. Néanmoins, ce n'est pas son problème premier. Que des gens aient des oreilles, une queue et tout le tutti, ça ne lui fait ni chaud ni froid. On peut donc dire qu'il est plutôt bien intégré. Voilà, vous la vouliez votre Happy End, vous l'avez.



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O'Hara

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MessageSujet: Re: Gilbert Rath || Alles was du Willst, Kannst du Nicht Haben.   Gilbert Rath || Alles was du Willst, Kannst du Nicht Haben. EmptyVen 3 Aoû - 21:16

    Bienvenue à toi Loveuh
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MessageSujet: Re: Gilbert Rath || Alles was du Willst, Kannst du Nicht Haben.   Gilbert Rath || Alles was du Willst, Kannst du Nicht Haben. EmptyVen 3 Aoû - 21:24

Merchii ~ ♪
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Kian Mikierr

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MessageSujet: Re: Gilbert Rath || Alles was du Willst, Kannst du Nicht Haben.   Gilbert Rath || Alles was du Willst, Kannst du Nicht Haben. EmptyVen 3 Aoû - 21:54

    Bienvenuuuuue ♪ (:
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Takao Ishikawa

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MessageSujet: Re: Gilbert Rath || Alles was du Willst, Kannst du Nicht Haben.   Gilbert Rath || Alles was du Willst, Kannst du Nicht Haben. EmptyVen 3 Aoû - 22:16

Bienvenu(e)! bamba
Bon ben tout est bon je te valide, bon jeu parmi nous.
N'oublies pas de recenser ton avatar faire ta demande de rp étou étou ♥️
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