VIDEO Partie 1 : Toi qui as changé ma vie, souviens-toi de ce que nous avons vécu. De toi, de moi, de nous. Souviens t’en bien et oublie-moi à jamais.« Le désir est source de troubles et de souffrances... »
Je me souviens de ce jour. Ce jour qui a tant changé ma vie. Ce jour où pour la première fois, je t’ai rencontrée. Tu te souviens ? Je travaillais encore à la boutique de guitares située sur la place de Judas. Ce matin là, nous avions beaucoup de clients, si bien que j’étais débordée. Je ne cessais de courir partout. Puis, il m’a suffit de lever les yeux une seule fois, et en un centième de secondes je suis resté figé sur place. Tu as poussé la porte du magasin et est entré, l’air perdu. Je t’ai demandé si tu avais besoin d’aide et tu m’as répondu que oui, un sourire sublime décorant tes lèvres. Je ne me souviens plus de ce que tu disais, d’ailleurs je crois que je n’écoutais même pas les paroles sortant timidement de ta bouche. Tout ce dont je me souviens, c’est que j’admirais les traits de ton visages et était absorbé par le moindre de tes gestes. Tes mains, tes yeux, tes lèvres… Tout, je désirais tout de toi. A ce moment je savais une chose. Je te voulais, toi. Et je ferais tout pour t’avoir.
«
Puis-je vous demander votre prénom ? T’avais-je lancé, timidement. »
«
Liam et vous… Joyce je suppose ? Avais-tu répondu, en regardant ma carte de vendeuse.»
Je te dévorais des yeux. Comportement pas très délicat. Mais je voulais te charmer à tout prix. De toute façon, tu ne me résisterais pas.
J’avoue que je n’eu pas beaucoup de mal à t’obtenir. Un petit sourire charmeur, quelques compliments et hop, c’était dans la poche. Nous sommes allés boire un verre et je t’ai fais rire, beaucoup. Tu m’as spontanément laissé ton numéro, en me disant que tu voulais qu’on se revoie au plus vite.
Le lendemain, tu venais me chercher après mon service. Tu voulais te balader. On a marché pendant deux heures sans arrêter de parler. Tu nous as trouvé pleins de points communs. J’en connaissais plus sur ta vie, mais toi tu ne savais pas grand-chose de la mienne. Je t’ai simplement dis que mon père m’avait viré de chez moi et que j’étais désormais obligée de me débrouiller seule, du haut de mes 19 ans. En juin, je passerais mon bac pour la deuxième fois tandis que toi tu gouterais aux épreuves anticipées de fin de première. Ainsi, nos deux ans de différences nous rapprochaient quelques peu. Quand j’y repense, tu faisais plus âgée qu’un étudiant d’à peine 17 ans.
Tout est allé si vite, peut être trop vite. Au bout de trois jours, je t’ai embrassé pour la première fois. Puis nous sommes devenus inséparables. Tout les matins, tu venais me chercher et m’accompagnais jusqu’au lycée. Tous les soirs, tu me ramenais chez moi. Mais tout ce qui constituait notre bonheur n’allait bientôt être qu’un ramassis de chagrin et de perte…
Partie 2 On a le choix de ses plaisirs, pas celui de ses souffrances. On dirait plutôt que les souffrances nous choisissent, elles connaissent nos faiblesses et le terrain de jeu de nos illusions... « Je crois que je t’aimais »
Joyce, si je pouvais te dire comme je te hais, je le ferais. Mais je n’en ais pas le courage vois-tu. Je suis condamné à rester là, sans rien faire si ce n’est remuer des souvenirs embrumés de chagrin et de tristesse. Tu m’as détruit. Je ne suis plus rien, par ta faute. Je respire l’incompétence et la faiblesse. Je me dégoutte moi-même. Si j’avais assez de courage, j’me flinguerais... Ce qui me tue encore plus, c’est de voir que je ne suis pas le seul. Qu’en parfait bourreau, tu as plusieurs victimes. Tu te joues d’elles comme tu t’es joué de moi. Elles sont convaincues que tu es quelqu’un de bien, comme je l’étais. Elles te font confiance, comme je le faisais… Mais quand elles tombent, elles se relèvent plus vite que moi. Elles arrivent à passer à autre chose. A t’oublier. Elles sont fortes. Je suis faible.
Pourquoi m’avoir choisi moi, comme cible ? J’étais heureux avant de te connaitre, tu as gâché ma vie. Je te hais. Comment ais-je pu gober toutes tes belles paroles, tes regards enjôleurs, tes sourires envouteurs… qu’attendais-tu de moi ? Que je sois juste assez accro et totalement dévoué, pour m’abandonner et passer à un autre ? Ca n’a peut être rien d’exceptionnel, toi qui à l’habitude de jouer. Tu as tout balayé d’un revers de la main en deux mots, alors que j’ai l’impression que je ne m’en remettrais jamais. Je sais que j’implore la pitié. C’est ce qui me dégoutte encore plus. Pas assez d’amour propre pour lever la tête et faire comme si tout allait bien. Je ne suis bon qu’à me morfondre pendant que toi, tu continue d’avancer sur le chemin de la vie, comme si de rien n’était.
Tout ça c’est à toi que je le dois.
Tu pars et j’ai beau essayer de me relever, je n’arrive pas à te suivre. J’ai beau courir comme un fou, je n’arrive pas à te rattraper. J’ai beau crier en silence, tu ne m’entends pas. J’ouvre ma bouche mais aucun son n’en sort. Je pleure mais aucune larme ne coule sur mes joues. J’ai mal, mais personne ne peut le voir. Je meurs intérieurement mais toi tu continue d’avancer sur ce chemin sans même te retourner. Je souffre, regarde. Retourne-toi, et regarde dans quel état je suis par ta faute. Regarde mes yeux, ils ne brillent plus. Ils ne sont que le reflet de mon âme noyée de chagrin. Arrête-toi, bon sang. Admire le résultat. Tu es fière, hein ? Regarde, putain, regarde ! Regarde-moi bien et souviens-toi de ce que j’étais avant. J’ai bien changé hein ? Mais c’est de ta faute, putain ! Admet-le ! Fais quelque chose, ne me laisse pas comme ça ! Tu n’as pas le droit de faire ça, de me faire ça à moi …
J’ai tout fait pour toi. Tout. J’aurais tout donné. Tout. J’aurais tout brûlé, tout cassé, tout damné. Tout. Pour toi seul. Et toi, tu me laisse là sans même m’accorder un regard, une parole, un geste de tendresse… Rien. Je suis là, à même le sol, repliée sur moi-même, incapable d’avoir une réaction censée. A ramper à tes pied comme une brebis galeuse à laquelle on donnerait un bon coup de pied pour qu’elle nous foute la paix et qu’elle crève sur le bas côté de la route. Tu n’as aucun scrupule. Je pourrais crever là, t’en aurais rien à foutre. Tu me dégouttes. Je te hais plus que tout. Je maudis ce jour ou j’ai croisé ton regard, ou je me suis fais avoir face à ton charme. Que veux-tu, je suis un homme. Un homme faible. Tu m’as tout pris et ne m’a rien laissé, si ce n’est ma haine et mon désespoir. J’en ai marre de souffrir. J’ai l’impression que ça ne s’arrêtera jamais. Je ne sais même plus quand ça à commencé. Tu le sais, toi ? Tu peux me dire quand cela s’arrêtera ? Non, tu n’as jamais vécu ça. Tu n’as jamais vécu le quart de ce que tu infligeais à tes victimes. J’espère que tu pourriras en enfer, noyé par leurs cris, dans une souffrance éternelle. C’est tout ce que tu mérites. Je te hais Joyce. Et je te haïrais probablement jusqu’à la fin de mes jours. Mais je t’aimais, putain… Qu’est-ce que je t’aimais…
«Et jamais plu je ne m'approcherais d'elles. Vers eux je me tournerais, priant pour ne plus jamais soufrir comme j'ai pu souffrir avec elles. » Liam est un jeune homme assez calme. Il est plutôt réfléchi et pacificateur. Fidèle à son tempérament, il aime la tranquillité et la douceur. Il n’est pas du genre à crier et s’il s’énerve, il essaie toujours de se contrôler. En fait, il est assez impassible. Il peut bouillir intérieurement de colère, vous n’en saurez rien car il afficherait une mine neutre ou contradictoire à ce qu’il ressent. Pour ses dix sept ans il est vraiment mature et n’est pas comme tous les gamins de son ancien lycée qui ne pensent qu’au sexe et aux filles. Il est plutôt rêveur et romantique. Et n’est pas attiré par les filles, ayant eu des histoires difficiles avec elles. Des histoires toujours trop compliquées. Il ne veut plus se prendre la tête et privilégie les histoires simples. Il a beaucoup de charme dans sa façon de se comporter et est assez difficile à cerner, ne sachant pas vraiment ce qu’il veut. Assez ambitieux, c’est un élève qui n’a pas de difficultés en cours, ayant incontestablement des facilités. Il est donc rare de le voir réviser. Chose qui avait le don d’agacer ces anciens professeurs d’ailleurs.
my physic...
La particularité de Liam est d’avoir les cheveux rouges foncés avec de jolis reflets. Ceux si sont souvent devant ses yeux et il n’a pas le réflex de les dégager. Les traits de son visage sont fins et longilignes. Ses yeux sont un mélange de vert / noisette car ils changent souvent de couleur selon la luminosité. Il a un regard envoutant et odieusement charmeur. Son nez et ses sourcils sont fins eux aussi. Sa bouche est peu volumineuse - mais juste assez pour déclencher du désir quand on la regarde - et légèrement rosée. Quand à sa voix… comment la décrire… On ne peut utiliser un autre mot que « sexy». Elle est suave, douce et tout simplement irrésistible. Sa silhouette est en V car il a un corps fin mais musclé, notamment au niveau de son torse. Ses bras et ses jambes sont eux aussi musclés, mais pas trop. Car il ne fait spécialement de sport pour entretenir son apparence, juste pour s’amuser. Bref, une vraie apparence de tombeur, mais il n’en est pourtant pas hein. Comme quoi, la nature aime s’amuser à faire des mélanges.ci.