« Je hais ce que je suis devenue. » « Autrui nous est indifférent et l'indifférence n'incline pas à la méchanceté. » ~ De Marcel Proust

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Je suis un idiot. Un parfait idiot. Je sais tu me l'avais dit, toi aussi.
Alors que la fin de la journée approchait petit à petit, celle-ci se faisait légèrement sentir dans le comportement de certains jeunes. Je ne sais depuis quand bien de temps il était là, sur le toit de l'académie. Assit sur le rebord du le seul mur en pierre qu'il y'avait - à plus de je ne sais combien de mètre du sol. Le reste n'était que .. Barrière. Des barreaux ? Il n'y avait presque que ça. Dans un mouvement lent et régulier le Roux balançait sa jambe dans le vide. Sa queue féline s'enroulait et se déroulait sur elle-même, n'ayant rien d'autre à faire que ce mouvement plus ou moins acquit par habitude. Il fixait un point des plus imaginaires au loin. L'expression de son visage plus que vide et dépourvue de toute expression. Son esprit par contre ne l'était pas. Il ne l'était vraiment pas. Tout fusait dans sa tête d'une manière désagréable.



« Putain .. »


Sur ce mot pas très jolie qui sortait de la bouche d'un - beau - jeune garçon. Il descendit finalement de son perchoir quittant par la même occasion le toit où il avait prit refuge. Sa main amputée glissa au fond de sa poche, caressent du bout de son index et son pouce le bout de papier qui s'y trouvait, son numéro de chance. A cet heure-là de la journée les couloirs était plus ou moins bondés par les élèves. Comme je l'ai dit ; La fin des cours ça se sent. Le jeune homme à la chevelure rouquine prit un escalier qui semblait le mener au dortoir, montant sans grande envie les marches unes à unes prenant parfaitement son temps. Quand il y fut il sortit le bout de papier le lisant rapidement avant de le remettre dans sa poche. Cherchant d'un air nonchalant le numéro de la chambre. Seul ou pas il s'en fichait tant qu'on le laissait tout simplement en paix.

Finalement le Roux trouva la bonne chambre. Sans plus attendre il l'ouvrit et faillit la refermer aussitôt sec quand il vit le nouveau qui l'avait percuter. Décidément .. Il le voyait de partout. A moins que ce n'était tout simplement lui qui le voyant tout le temps ? Non je ne crois pas, non. Il resta sur le pas de la porte s'appuyant contre croisant les bras.

« Je hais ce que je suis devenue. » « Autrui nous est indifférent et l'indifférence n'incline pas à la méchanceté. » ~ De Marcel Proust

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Le Rouquin soupira légèrement alors que son regard se promenait, - sans aucune gène - sur le jeune homme qui lui tournait le dos. Ils devaient surement avoir le même âge ou peu-être dans les environs. Mais peut-être que ce n'était pas le cas ? Si, si, moi je pense que c'est ça. Par contre physiquement le brun était plus grand que lui. De combien ? Je ne sais pas et on s'en fiche - n'est-ce pas. La chambre était bien trop peu éclairée, seule la lumière d'une fenêtre tentait d'éclairer le lieu - en vain, le rideau ne l'aidait vraiment pas. Ce fut la lumière du couloir qui propagea du jour dans la chambre. Lentement le Roux pencha la tête sur le côté la posant contre l'encadrement de la porte, qui était toujours ouverte. Ce n'est que quand Keito le remarqua qu'il fit quelques pas en avant, refermant lentement la porte derrière lui où il s'y appuya quelques secondes. Puis il s'avança près du jeune homme s'arrêtant à quelque pas de lui, souriant.



« Bonsoir. »



Reprenant des distances le Rouquin s'éloigna de lui et se mit à inspecter la petite chambre qui comportait trois lits. Ce qui voulait tout simplement dire qu'ils allaient être trois. Je sais bien compter vous avez-vue ? Bref. Se dirigeant vers la fenêtre il tira sur le rideau pour laisser passer un peu de lumière.

« Je hais ce que je suis devenue. » « Autrui nous est indifférent et l'indifférence n'incline pas à la méchanceté. » ~ De Marcel Proust

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( Désolé pour ma réponse qui laisse à désirer et l'inspiration n'est pas vraiment là ~ )


Son regard se posait délicatement sur le paysage qui s'offrait gentiment à lui. Les branches du peu d'arbre qui vivaient dans la cour de l'académie. Se balançait lentement de gauche à droite en fonction du petit vent qui soufflait. Leurs faisant perdre la tête si je-puis dire, ne les laissant points mobiles. Des oiseaux virevoltaient dans les aires se poursuivant tout en faisant des pirouettes par-ci et par-là. Imbécile volatile. Un léger soupire las s'échappa prestement d'entre les lèvres du jeune homme quelque peu pincées. Fatigué de tout absolument tout alors qu'il grimaçait légèrement. Se demandant une fois de plus pourquoi était-il réellement ici ? Nous n'en avons tout deux pas la moindre idée. Qu'importe maintenant que tu y et tu y reste. Malheureusement. Puis un intrus fit irruption dans la chambre. Notre troisièmes camarades ? Possible. Le Roux sursauta quelque peu quand une main tapotait son épaule, frissonnant presque. Dans un mouvement léger, mais rapide, il pivota sur lui-même pour faire face à cet inconnu, une capuche sur la tête. Lentement il pencha la tête sur le côté. Celui-ci connaissait son nom. Le lui avait-on dit ?



« Oui ? »



Lentement il passa une main dans sa chevelure Rousse. Aïsh ! Il n'aimait pas quand d'autres connaissaient son nom alors que lui n'avait pas la moindre idée de l'identité de celui qui se trouvait en face de lui. M'enfin cela pouvait peut-être rendre les présentations bien plus facile. Pourtant lui ne rajouta rien d'autre.

( Je crois que Keito ne viendra plus D8 Je répond ou .. ? )