Contrairement à certains, il a eu la chance de tomber, sur ce que l’on qualifierait de «bonne famille». Il n’a pas eu à servir d’esclave, et n’a pas subît de mauvais traitements. Malheureusement, ce n’était pas le cas de tous les nekos, la plupart finissant en jouet sexuel ou en pantin au service d’hommes et de femmes odieuses qui n’avaient aucune considération pour ces êtres qui pourtant, partageait la majorité de leurs gènes.

La famille qui l’avait accueillit, ses parents et lui possédait un domaine dans les environs de Bristol, en Angleterre. Revenus aisés permettant aux habitants du manoir de posséder tout ce qu’ils souhaitaient, bien que personne n’en abusait. Le maître des lieux, qui était un docteur de renommer, était veuf et avait une fille, la douce Nathaly. Keegan –le nom qui lui fut donné à sa naissance par la jeune fille- avait rapidement noué une amitié avec elle, qui était de trois ans son aîné.


Il marchait tranquillement avec Nathaly, tenant le parapluie au-dessus de leurs têtes. La soirée s’annonçait pluvieuse, mais c’était commun dans ce coin du pays, où le ciel était constamment gris. La jeune demoiselle discutait de tout et rien, sans savoir que son ami ne l’écoutait que d’une oreille. Non pas qu’il n’aimait pas l’écouter, seulement, il n’avait pas envie de parler. Elle le savait, et meublait une conversation de deux personnes à elle seule. Ils s’engouffrèrent dans le parc, prenant le chemin le plus rapide pour arriver au manoir.

Il savait pertinemment que cet endroit, plutôt le monde entier, n'était pas un endroit pour une abomination -nom singulier féminin qualifiant les être ressemblant principalement à un humain mais avec quelques attributs du félin domestique utilisé par les gens ayant un minimum de vocabulaire.- comme lui. Cependant, le souper arrivait et disons... que les retards n'étaient pas particulièrement appréciés. Quel mauvais choix de céder à l'empressement, très mauvais choix.

Il avait réussit à les attirer plus loin, laissant le loisir à Nathaly de se sauver. Ce qu'elle avait fait à contrecœur, ne souhaitant pas le laisser seul. Insultes proférées à son égard concernant son inhumanité, coups de poings et de pieds, simplement pour le plaisir de taper sur un gamin de quatorze ans. C'était ce qu'ils comptaient faire. Le jeune avait de la répartie et savait éviter les coups, et même les rendre. Deux des cinq avaient échoppés de blessures plus ou moins grave, les autres, c'était des davantage des bleus. Lui, se tenait toujours fièrement, malgré l'hématome qui se formait sur sa joue, sa lèvre fendue et ses vêtements déchirés. Ils avaient battus en retraire. Bien fait pour eux. Il avait tourné les talons et avait suivit le chemin emprunté par Nathaly en claudiquant.


La nouvelle s'était répandue comme une traînée de poudre. Un neko ayant brutalisé sans raisons un groupe de jeunes qui déambulait dans le parc. Peu après, sous la pression, son foyer avait dû céder. Il partirait loin de la ville. Il ne verrait plus jamais Nathaly...


Deux ans plus tard, il vit au Japon, au sein d'une famille aussi riche que la précédente, voir plus, qui possédait bon nombre de ses «congénères» comme ils -les maîtres- prenaient plaisir à les appeler. Ils -les nekos- n'étaient considérés que comme des animaux, une créature qui en aucun cas, n'est égale aux hommes.

my character...