« Hey ? Pourquoi tu ne regardes pas où tu vas ? » « Tout se meut dans la destinée inconnue ; la vie est universelle et éternelle, et nous sommes une tribu intellectuelle, gravitant avec nos soeurs dans l'espace sans bornes. » ~ De Camille Flammarion.

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C'est en cette belle matinée que le Roux avait prit soin de ramener ses fesses à l'extérieur du bâtiment. Là où les doux et chauds rayons du soleil, pouvait caresser avec tendresse son visage tendu vers le ciel bleu sans aucun mal. Des nuages plus ou moins épais trônait dans le tableau coloré, montrant avec une certaine fierté le coton blanc qui semblait si doux au toucher. L'était-il vraiment ? Je ne le sais pas. En y pensant le jeune homme tendit inconsciemment sa main droite vers le haut, comme s'il voulant en ce court instant, toucher ces choses démunies de couleurs. Quand il remarqua son geste, il se sentit étrangement gêné et .. Bête et comme-ci, de peur que quelqu'un l'ai vu faire, vint rapidement glisser sa main dans sa chevelure flamboyante, qu'il ébouriffa légèrement, soupirant soulagé de ne voir personne dans la cour. C'est ce qu'il croyait .. Il se laissa glisser au sol et contre le mur à quelque pas de l'entrée. Les poils de sa queue qui dépassait de son pantalon s'hérissa soudainement, quand la grille de l'entrée grinça désagréablement, lui arrachant ainsi une grimace. Quelqu'un venait de faire son apparition et ce quelqu'un ne l'avait pas vue, du moins pas encore. Curieux de cet arrivée, O'Hara se fit un peu plus petit pour ne pas se faire remarquer tout de suite. Et sans aucune gêne sur le visage, détailla le .. Nouveau ?

Il était grand, grand et fin. C'tout. Il était grand. Il était fin. Déposant ses deux mains contre le mur, il se releva et silencieusement s'approchait de l'inconnue qui s'était arrêté. Il voulait voir le visage de cet homme. Simplement son visage. Il se positionna à quelques pas derrière lui. Il se pencha sur le côté droit et puis sur le côté gauche, avant de revenir droit comme un i derrière le garçon. Il leva sa main, sur le point de lui tapoter sur l'épaule, quand celui-ci recula et le percuta avant de se retourner et .. BAM ! Comme un con il se retrouva la main en l'air alors qu'il n'y avait plus personne devant lui. Il clignota des paupières et baissa rapidement les yeux sur l'inconnu au sol. Et bien vite, il se mit à son niveau en s'accroupissant. Sans dire un mot il se contenta de plonger ses prunelles de chat dans les siennes. Penchant la tête sur le côté, les bras posés sur ses genoux, il y déposa sa tête.

« Je ne te ferais rien. » « Tout se meut dans la destinée inconnue ; la vie est universelle et éternelle, et nous sommes une tribu intellectuelle, gravitant avec nos soeurs dans l'espace sans bornes. » ~ De Camille Flammarion.

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Un petit hoquet de surprise s'échappa d'entre les fines lèvres du Roux dès que la réaction de l'inconnue fut : De reculer, rajoutant un peu plus de distance entre eux. L'avait-il effrayé ? C'était surement le cas, ce n'était pas son objectif premier, il ne voulait pas l'effrayer ni se moquer de sa chute. Bien au contraire ! Il avait juste eu envie de détailler son visage fin légèrement ovale et bien dessiné, si ce n'est plonger son regard dans ses pupilles vertes et peut-être même, s'y noyer pour son plus grand plaisir à-lui. Pourtant, il ne le fit pas, car il sentait le fait que ça pouvait le mettre mal à l'aise, de voir un inconnu, s'introduire ainsi en quelque sorte, dans son espace. Il se sentit soudainement mal à l'aise d'avoir eu cet effet là sur le jeune homme, qui semblait chercher quelque chose sur lui. Il suivit tous les faits et gestes de celui-ci, sa main qui sa chevelure de jais et son petit sourire qui naquit sur ses lèvres. Puis son regard glissa sur l'une des mains du jeune homme. Se penchant légèrement en avant, il l'a prit de sa main amputée et la posa sur son torse, là où semblait se trouver une chose précieuse pour celui-ci. Il en profita ainsi pour être plus près de son visage, frôlant de son nez le sien, il fallait bien qu'il se l'avoue, il était beau, c'tout. Lentement il se rapprocha de son oreille l'envie de la lui mordiller était présente, mais il se retint et se contenta de murmure :



« As-tu peur .. De moi ? »


Et puis il recula de quelques pas afin de lui faire comprendre qu'il ne voulait pas l'effrayer, prenant la même position que tout à l'heure. Peu de temps après, l'homme qu'il avait rencontré dans la bibliothèque traversa la cour venant à leur rencontre, en quelques enjambés il se tenait entre les deux plus jeunes, positionné plutôt sur le côté, tendant la main vers celui qui avait percuté le Roux. O'Hara se balança légèrement sur ses jambes d'avant en arrière et finit par se redresser et d'offrir son plus beau sourire à celui toujours au sol.

« Je ne te ferais rien. » « Tout se meut dans la destinée inconnue ; la vie est universelle et éternelle, et nous sommes une tribu intellectuelle, gravitant avec nos soeurs dans l'espace sans bornes. » ~ De Camille Flammarion.

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Lentement il glissa sa main gauche dans son autre main positionnée derrière son dos, désirant cacher le résultat minable et laid qu'on avait affligé à sa main, entrelaçant ses doigts entre, son pouce jouait avec son compère. Ce n'était certes pas grand-chose, il aurait bien pu ne plus avoir de main du tout. Pourtant, pour certains ce n'était pas très beau à voir, pour lui par exemple qui n'avait jamais réussi à s'y faire entièrement. Qu'importe il vivait désormais avec et .. C'tout, secouant vivement de la tête, il oublia ses mains peu intéressantes. Il ne manqua pas de lire les expressions sur le visage du garçon qui semblait rester dans les mêmes tons : La peur, la peur et encore la peur. Son regard le suivait même quand il se leva refusant l'aide du plus grand. En parlant de celui-ci ses prunelles glissèrent sur lui quand il leurs posa une question. Le nom .. Il en avait oublié de se présenter, ce n'est pas bien grave si ? Cela lui valut un haussement d'épaules.



« O'Hara. »


Le Rouquin frissonna de lui-même à la propre entente de son nom, pensant à celui qui l'avait nommé ainsi, sale chien de la rue, pourriture de la poubelle mère. Mais tu sais .. Il ne t'en veut pas .. Tu en es sûr ? Non, pas du tout même. En lui répondant et frissonnant, il s'était penchée légèrement vers son ou plutôt leur interlocuteur, comme il l'avait fait avec le nouveau, mais cette fois-ci un peu, voir beaucoup moins près de lui que la première fois. Reprenant sa place initiale, il recula d'un pas tout en tournant sur lui-même pour regarder la grande grille et revenir une fois de plus, à sa place, penchant sa tête sur le côté, souriant malgré lui.

« Je ne te ferais rien. » « Tout se meut dans la destinée inconnue ; la vie est universelle et éternelle, et nous sommes une tribu intellectuelle, gravitant avec nos soeurs dans l'espace sans bornes. » ~ De Camille Flammarion.

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Le Roux soupira silencieusement tandis que son sourire qui avait pris place sur son visage, disparut lentement comme s'il n'avait plus la place sur les lèvres de ce dernier. Son visage était devenue tout simplement neutre. Ce qu'il pensait ne le rendait ni triste ni heureux. Oh moins c'est claire. Les pupilles orangées se posèrent sur le haut de la chemise du nouveau, ce n'était pas la première fois qu'il tripotait la chose qu'il y avait en dessous. Qui y'avait-il exactement ? Je ne le sais pas du tout. Enfin si .. Moi je le sais, mais vue que toi tu ne le sais pas alors je ne le sais pas non plus. Tu comprends ? Au premier nom il ne réagit point continuant de fixer le haut de l'autre. Perdu je ne sais où. Ce que je sais c'est qu'il n'était plus très bien sur terre. Pendant quelque instant il se sentait un peu trop .. Ailleurs. Et au deuxième nom il ne réagissait pas plus. Entre temps sa mains gauche frottait lentement et délicatement son avant bras, la manche de sa chemise et de sa veste bougeait en rythme régulier. Tandis que son regard avait glisser sur le sol. Et finalement quand il ressentit son inactivité il releva la tête.